une infiltration pour se détendre...
Il est souvent marrant, ou inquiétant, de voir que le nombre de commentaires est inversement proportionnel au nombre de lignes que j'écris. Une émotion, une tentative de décrire un état de fait ou d'en faire état et c'est la débandade, la fuite vers des skyblogs à spammer, pour battre des records d'idiotie et s'autosatisfaire d'avoir pianoté une ineptie qui viendra s'ajouter au centaines, voir aux milliers d'autres sur une photo qui n'interesse personne. On ne prend plus le temps de lire, on consomme du fast-blog, avec une photo et une description enfantine parsemée de fautes impardonnables. Vous vous contentez du médiocre, de l'insipide, du buzz déjà dépassé, dans l'attente du prochain. Vos passions s'émoussent, vos souvenirs s'éloignent, et vous changez petit à petit de cap, vous vous lassez de ses notes comme d'un livre qu'on a trop lu. Votre fidélité s'émousse-t-elle?
Même si parfois il m'enerve, même si parfois je le trouve trop ou pas assez, je ferme les yeux et je l'écoute, et ca dure.... Alors si vous survivez à ces lignes, continuez de soutenir Lionel Tim, même si ca doit durer encore longtemps....
Une sorte de mélancolie dans le regard, ou de nostalgie, une expectative lassifiante (ca vient de lassitude...) qui n'attend que vous pour s'éteindre et croire encore dans l'avenir. Il n'aura pas besoin de chanter en anglais qu'il vous aime, parce que vous le savez déjà....