Lionel Tim, pour une fois
Il est souvent tard lorsque je reçois un coup de fil de sa part, chaque fois dans des endroits bruyants, car l'artiste aime le monde, même si je n'entends pas grand chose. Même lorsqu'il me dit qu'il va me rappeler plus tard, et qu'il est urgent de ne pas attendre; il va me dire pleins de choses et je n'en retiens que la moitié; on ne retient pas tout de quelqu'un qu'on ne voit pas souvent... Le temps aidant j'attends au jour le jour le devenir du post suivant; on discute de ce qu'il fait, de ce qu'il va faire, avec une légereté transmise par le microcosme parisien dans lequel il évolue, qui l'absorbe, le limite, le façonne, qui nous renvoie une image modifiée, de fêtes interminables et de photos tronquées, ornées de ce côté superficiel qui me fait fuir.
Mais je ne suis pas là pour ça n'est ce pas? Alors je vous livre une photo à défaut de l'artiste, en appelant un espoir à défaut d'un constat....